Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a visité, samedi, le siège du centre régional de transfusion sanguine dans la ville de Kiffa.
Il a été accueilli à son arrivée au centre par Mme Naha Mint Hamdi Ould Mouknass, ministre de la Santé entourée d’un certain nombre de ses collaborateurs.
Au cours de cette visite, le Président de la République a écouté des explications détaillées présentées par les responsables de cette structure sanitaire sur le rôle qu’elle joue au profit des malades.
Le centre en question sera en mesure d’approvisionner trois autres hôpitaux en plus de celui de Kiffa en sang.
Auparavant, la ministre de la santé avait prononcé un discours au cours de la cérémonie d’inauguration et de lancement par le Président de la République à Kiffa d’un certain nombre de développement.
Elle a précisé à cette occasion, que le centre régional de transfusion sanguine constitue un maillon d’un certain nombre d’importantes réalisations sociales sous la conduite du Président de la République, soulignant que ce centre est le premier de son genre dans les wilayas
du pays et le deuxième au niveau national après celui de Nouakchott.
Elle a ajouté que le secteur de la santé a adopté un plan national de développement s’étendant sur une décennie (2020-2030). L’exécution de ce plan sous la supervision du Premier ministre, M. Mohamed Bilal Messoud, a permis, a-t-elle dit, de réaliser d’importants résultats.
Elle a rappelé que le budget de son département a augmenté de 100% pour dépasser les 56 milliards d’anciennes ouguiyas alors qu’il n’était que de 28 milliards d’anciennes ouguiyas, ce qui prouve l’intérêt accordé à la santé du citoyen.
Elle a ajouté que l’assurance-maladie globale qui est un engagement international de la Mauritanie pour l’horizon 2030 , dans le cadre des engagements des objectifs du développement durable, est aujourd’hui sur le point d’être réalisé au niveau national , en ce sens que les personnes bénéficiant de l’assurance-maladie ont atteint, au niveau de la CNAM, plus d’un million deux cents mille personnes contre 603 000 personnes en 2019.
La ministre a indiqué que la délégation générale de solidarité nationale et de lutte contre l’exclusion (TEAZOUR) a pris en charge l’assurance –maladie des familles pauvres alors que les personnes assurées par la CNAM ont doublé, soulignant que le secteur s’est renforcé par une nouvelle unité de l’assurance-maladie à savoir la Caisse Nationale de Solidarité dans le domaine de la santé.
Elle a noté qu’il est prévu que cette nouvelle caisse accorde l’assurance maladie en 2025 à 500 000 personnes devant bénéficier des prestations sanitaires dans les hôpitaux, les centres et les points de santé sur toute l’étendue du territoire national.
Dans le domaine des médicaments, une réorganisation a permis à la Centrale d’achat des médicaments et des consommables et au projet El Mouyessar d’approvisionner les points de santé en médicaments de manière régulière, de contrôler la qualité des médicaments et la stabilité de leurs prix à un niveau acceptable, et ce grâce à un système de tarification moins cher de 50% par rapport aux pris dans les pharmacies privées.
La ministre a rappelé que l’infrastructure sanitaire comporte un portefeuille pour la réalisation de 6 hôpitaux dont un hôpital universitaire (L’hôpital le Roi Selmane Ibn Abdel Aziz ) et 5 hôpitaux régionaux à Sélibabi, Atar, Aleg, Tidjikja et Aioun, en plus de la construction de 22 centres de santé et 36 points de santé répartis sur l’ensemble du pays.
Elle a en outre souligné que le ministère a accordé un intérêt particulier pour le développement des ressources humaines et l’amélioration du cadre des incitations sanitaires grâce auquel le nombre des médecins spécialistes s’est élevé aujourd’hui à 473, celui des médecins généralistes de 455 à 702 tandis que les cadres paramédicaux ont passé 3700 à 4500.
La ministre a en outre souligné que les salaires ont augmenté substantiellement et les centres médicaux ont été dotés chacun au moins d’une ambulance, cela en plus de 22 nouvelles ambulances réservées à la sécurité routière, précisant que ces ambulances, au nombre de 70 en 2019, sont désormais de 204.