Dans une mise au point rendue publique vendredi soir, le premier ministère a précisé que l’Observatoire national de surveillance des élections, qui est un cadre national indépendant de concertation avec les organisations de la société civile nationale et étrangère dans le domaine de la surveillance des élections, a été renouvelé, dans le strict respect des procédures légales, à la demande des organisations de la société civile lors des journées nationales de concertation sur la préparation de l’élection présidentielle et l’amélioration de la gouvernance politique, tenues du 9 au 15 mars 2024.
Voici le texte intégral de la mise au point du Premier ministère:
<<L’Observatoire national de surveillance des élections, conformément aux dispositions du décret portant sa création (179-2013 du 06 novembre 2013), est un cadre national indépendant de concertation avec les organisations de la société civile nationale et étrangère dans le domaine de la surveillance des élections. Il a été renouvelé, dans le strict respect des procédures légales, à la demande des organisations de la société civile lors des Journées nationales de concertation sur la préparation participative des élections présidentielles et l’amélioration de la gouvernance politique, tenues du 9 au 15 mars 2024.
L’Observatoire est composé de 12 membres dont le mandat est limité à trois mois et choisis parmi ceux proposés par les principales organisations de la société civile mauritanienne.
En collaboration avec le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération, des Mauritaniens de l’extérieur et la Commission des droits de l’homme, de l’action humanitaire et des relations avec la société civile, l’Observatoire supervise la participation des instances et organisations étrangères et nationales au processus de surveillance du déroulement des élections conformément aux textes en vigueur dans ce domaine.
Son rôle se limite à coordonner et centraliser les rapports et données relatifs à l’observation des élections, à apporter l’appui technique et logistique nécessaire aux observateurs internationaux et locaux, à assurer les conditions leur permettant d’effectuer une observation transparente et équitable des élections, à superviser la formation des observateurs nationaux, à organiser leur travail et à les déployer sur le terrain, en collaboration avec la Commission Electorale Nationale Indépendante qui, seule, veille à l’organisation, à la gestion et à l’encadrement de l’ensemble du processus électoral et en est l’arbitre. Le rôle du gouvernement dans ce processus se limite à apporter l’appui et l’assistance demandés par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Le gouvernement reste ouvert et disposé à traiter toutes les propositions qui renforcent la confiance des parties au processus électoral et à respecter les textes en vigueur à cet égard.>>